Oup's!!!
ca va saigner !
Mais en meme temps c'est un bon exercice en vue des prochaines elections ou on voit deja des nouveaux visages... pour une fois...
Jean-Marie Le Pen investi par le FN comme candidat à l'Elysée
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PARIS (Reuters) - Le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, a reçu l'investiture formelle du bureau politique de son parti pour une cinquième candidature à l'élection présidentielle, en 2007.
"Le bureau politique du Front national, réuni aujourd'hui à Saint-Cloud, a exprimé son soutien unanime à la candidature de son président Jean-Marie Le Pen pour l'élection présidentielle de 2007", déclare le parti dans un bref communiqué.
Il s'agit d'un "quitus pour commencer la campagne", a-t-on précisé de source proche de la direction.
Le bureau politique compte actuellement 49 membres, dont la fille du leader d'extrême droite, Marine, et Bruno Gollnisch, n°2 du parti et successeur désigné du président.
Jean-Marie Le Pen, 77 ans, a déjà été quatre fois candidat à l'Elysée - en 1974, 1988, 1995 et 2002, année où il a accédé au second tour face à Jacques Chirac.
Sa déclaration de candidature intervient après l'exclusion du bureau politique de son principal opposant interne, Jacques Bompard, le maire d'Orange (Vaucluse). Ce dernier a fait savoir qu'il se considérait comme exclu du parti.
Le vote du bureau politique du FN intervient aussi au lendemain de la déclaration de candidature pour 2007 du président du Mouvement pour la France, le souverainiste Philippe de Villiers.
Philippe de Villiers, 56 ans, a expliqué devant les membres de son parti vouloir lutter contre "l'islamisation de la France".
Lundi matin, sur RTL, le président du FN a assuré qu'il n'avait pas peur de voir son électorat fuir chez son rival.
"Je n'ai pas trop de crainte parce que M. de Villiers est connu dans nos rangs. On sait qu'il a voté pour M. Jacques Chirac au 2e tour de l'élection présidentielle et qu'il est un sous-marin de la majorité", a-t-il dit.
Il a ironisé sur son concurrent. "C'est assez drôle de voir cet aristo déguisé en sans-culotte. M. de Villiers va au peuple comme la vache va au taureau", a-t-il dit.
Il a précisé qu'il n'entendait pas laisser la place à sa fille Marine ou à quelqu'un d'autre dans la course à la candidature pour la présidentielle.
"Passer la main, quelle drôle d'expression ! Non, ce n'est pas mon style. J'ai dit que je me battrai tant que j'en aurai la force et le courage. Pour l'instant, j'ai tout cela", a-t-il déclaré.