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condorman
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condorman


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du son Empty
MessageSujet: du son   du son EmptyMar 29 Nov - 19:10

Patrice : Nile

Un moment rare assurément que ce concert donné à Limoges, quelques mois après la sortie de Ancien Spirit. Soit, la qualité d’une prestation scénique ne relève pas du partage universel ; là où d’aucuns plongent dans la magie de l’instant, d’autres ne ressentent que l’insipide impression d’un air de déjà vu. Quelques mois plus tard, au festival des Vieilles Charrues, le doute n’était pourtant plus de mise : Patrice mérite le déplacement, sauf à préférer les seuls terrains connus et balisés et à finir par y construire une bien étroite réalité.
Car sur scène et dans sa discographie, Patrice, s’il donne principalement dans le reggae (style que les sarcasmes limitent aux porteurs de dreadlocks enfumés) exploite une vraie expression personnelle, n’hésitant pas à l’occasion à s’affranchir des influences caribéennes pour aller voguer vers d’autres horizons. Ainsi après la révélation du Maxi Lions, et le déjà très abouti Ancien Spirit Patrice choisissait une autre direction avec l’inclassable How do you call it. Suffisament déroutant pour qu’on le taxe de pétard mouillé, assez “carré” pour qu’on y devine la profondeur d’un répertoire.
Là-dessus, Patrice revient d’une rencontre avec Silly Walks, avec une production exclusivement reggae. Et puis voilà Nile, un album fleuve de 18 titres. De nouveau, Babatunde (littéralement “retour du vieux” dans le dialecte africain haoussa) métisse les influences. On y sent le reggae, le jazz, le blues, la soul, le hip-hop, on y entend une trompette cubaine, des cordes classiques, une guitare électrisée, des riddims ska, des scansions rap... Mais ce maelström dissimule néanmoins une unité que l’auditeur peine à saisir dès la première exposition. “Qui trop embrasse, mal étreint”, dit-on généralement à l’endroit de telle production.
Ce serait pour le coup ignorer l’invitation au voyage. Peu à peu, de la profusion des genres, comme dans un centre-ville hétéroclyte, on s’échappe en balades qui s’étirent en volutes. Les paysages défilent comme autant de cartes postales. Tiens, voilà qu’on croise Keziah Jones, pour une escale de quelques notes, pour finir par verser dans la pop, comble de l’ouverture d’esprit. Nile est donc un voyage pour lequel on s’embarque sans trop de bagages. Car à trop vouloir de chercher de références, on se perd en comparaison et on risque de prendre une valise.
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